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Formalités d'entrée / Séjour et travail des ressortissants communautaires / Sécurité / Santé / Horaires de travail / Transport sur place / Les possibilités d'emploi / Législation du travail / Les salaires / Fiscalité / La protection sociale / Emploi du conjoint / Scolarité / Coût de la vie / Recommandations Importantes

Formalités d'entrée :
Carte nationale d'identité ou passeport en cours de validité. Visa pour un séjour supérieur à mois.

Séjour et travail des ressortissants communautaires :
L’autorisation de travail permet d’obtenir un premier permis de séjour temporaire auprès de la police des étrangers. Si le demandeur n’a pas de visa de travail à la date d’expiration de celui ci, ce permis ne sera pas prolongé par les autorités. Le demandeur sera alors en situation irrégulière. Après l'autorisation de travail, le demandeur doit en personne, faire sa demande de visa auprès du consulat de Turquie. Si l’intéressé est déjà en Turquie, il devra effectuer 2 allers/ retours Turquie France pour déposer le dossier de demande (passeport en cours de validité, autorisation de travail, contrat de travail établit par l’employeur, photo d’identité), et ensuite pour retirer le visa (passeport en cour de validité et taxe).N'oubliez pas de faire apposer le tampon du visa de votre passeport au moment du retour en Turquie. Ensuite vous devrez, pour obtenir votre permis de séjour pour travailler, vous présenter à la police des étrangers : Istambul Emniyet Müdürlügü Yabancilar Subesi, Vatan cad. Aksaray- Istambul Tel. : (212) 636 18 63, avec le passeport portant le visa de travail et le tampon d’entrée en Turquie, la lettre de demande de l’employeur, un certificat de résidence (Ikametgah belgesi) délivré par le responsable élu de quartier (Muhtar), la demande de permis de séjour pour travailler en 4 exemplaires, éventuellement le permis de séjour temporaire pour qu’il soit changé en permis de séjour pour travailleur. Une taxe est perçue pour chaque renouvellement de permis de séjour. Les délais sont relativement longs. Lorsque le travailleur est en règle, le conjoint doit toutefois faire les démarches pour obtenir le permis de séjour (Ikamet) (source MEF)

Sécurité :
La situation est moins satisfaisante dans les grandes villes où les lieus très fréquentés posent quelques problèmes. Certaines régions du pays sont à éviter.

Santé :
Pas de vaccin obligatoire. Vaccins conseillés : poliomyélite, diphtérie, fièvre typhoïde, hépatite A Les médicaments indispensables peuvent être obtenus sans ordonnance en Turquie.

Horaires de travail :
Les journées de travail se terminent aux alentours de 17h.

Transport sur place :
Réseau routier assez bon. Un large réseau de bus relie quasiment tout le pays. Réseau ferroviaire économique. Réseau aérien assez développé, plus des bateaux ou ferries le long des côtes.

Les possibilités d'emploi :
Les entreprises françaises occupent des positions solides dans le secteur automobile, les industries électriques et la grande distribution. L'enseignement du français et les mathématiques sont particulièrement recherchées dans les établissements d'enseignement francophones turc (sous condition et avec l’agrément des autorités turques). Vous pouvez poser votre candidature à partir de mars/avril chaque année au bureau emplois du consulat. Il est préférable de se rendre sur place pour une recherche d'emplois, les offres n'étant disponibles que localement. En France, se rendre à l’espace Emploi International : EEI 48 Bd Bastille 75012 Paris tel. : 01 53 02 25 50 fax : 01 53 02 25 95. En Turquie, consultez le bureau emploi-formation du consulat de France Istikal cad. N°8-80090 Taksim- Istanbul Tel. (00 90)2123348706 ou 07 fax : (00 90) 212 334 87 08. A noter que certains secteurs comme, l’armée, la police, l’administration, la santé, le secteur juridique (sauf cabinets internationaux) sont fermés au ressortissant étranger.

Législation du travail :
C’est le Code des Obligations qui définit le contrat de travail. La durée du temps de travail en Turquie est de 45 h hebdomadaire maximum et de 7h30 journalière dans les bureaux ouverts 6 jours par semaine. Les heures supplémentaires ne doivent pas dépasser 3h par jour et sont majorées de 50%. Un travail est permanent s’il est d’une durée supérieur à 30 jours. Il n’existe aucune obligation de contrat écrit si la durée du travail est inférieure à un an. Dans ce cas l’employeur peut se contenter d’un accord oral négocié avec le salarié. La période d’essai est d’un mois maximum mais peut aller jusqu'à trois mois par le biais des conventions collectives. Durant la période d’essai, le contrat peut être librement rompu sans délais de préavis et sans compensation. Lors d’un contrat de travail permanent, l’employeur peut rompre le contrat de travail à condition de respecter la période de préavis et de payer à l’employé la somme correspondante à cette période. Si la durée de préavis n’est pas respectée, l’employeur devra verser une indemnité supplémentaire au salarié. Les enfants en âge de suivre une scolarité obligatoire ne sont pas autorisés à travailler comme apprentis, ni à s’inscrire comme demandeurs d’emploi. Pour la création d’entreprise vous pouvez contactez la Direction Régionale du Commerce Extérieur qui vous donnera les premier éléments d’information Direction Régionale du Commerce Extérieur . (Source MFE)

Les salaires :
Le salaire doit être versé une fois pas mois et en livre turque. Le salaire minimum est appliquable à tous les secteurs. La loi impose sa révision tous les deux ans. En réalité, il est revu une à deux fois par an en raison de l’inflation (source MFE). Au 1er janvier 2005, le salaire minimum mensuel était de 395 YLT soit 240 €, à titre indicatif (source : www.cleiss.fr).

Fiscalité :
30 jours avant son départ le contribuable doit se présenter auprès du centre des impôts dont il dépend. La convention fiscale franco-turque fixe les règles d’impositions relatives notamment à l’impôt sur le revenu applicable aux résidents des deux pays. Le texte de la convention peut être obtenu auprès de la Direction des Journaux Officiels par courrier au 10, RUE DU CENTRE 93463 NOISY LE GRAND TEL .00 33 1 57 33 83 00 mail : t075049@cp.finances.gouv.fr ou bien sur le site du Ministère des FinancesMinistère des finances Pour en savoir plus sur les modalités de déclaration sur place Ministère des finances turque ( source MFE 2003)

La protection sociale :
Les travailleurs salariés non détachés sont soumis à la législation turque et en bénéficient ainsi que leur ayant droit résidant en Turquie. Il existe trois organismes de sécurité sociale en Turquie : - le SSK Sosyal Sigortalar Kurumu est la principale caisse couvrant les salariés du secteur privé - le ES Emekoli Sandigi assure les fonctionnaires et le personnel militaire - le BK Bag-Kur couvre les travailleurs indépendants et les agriculteurs. Les cotisations sont calculées sur le salaire mensuel compris entre un plancher de 488,70 YLT (nouvelles livres turcs) et un plafond de 3.176,55 YLT. Le taux des cotisations s’élève au premier janvier 2005 à 21,5% pour la part patronale et de 15% pour la part salariale. Une liste de médecins recommandés pour les français est consultable auprès du CIMED ou du consulat de France. Les soins sont dispensés sans limitation, sous réserve que le travailleur ait cotisé pendant 120 jours dont 60 jours au cours des six mois précédant le début de la maladie. A chaque consultation dans un hôpital, le patient doit régler 0,83 YLT. La personne assurée paie 20 % du montant des médicaments prescrits en consultation externe, (sauf maladies chroniques). Les soins sont dispensés le plus souvent, dans les établissements du SSK. Ils peuvent l'être éventuellement dans les établissements médicaux officiels ou en cas d'urgence, dans les établissements privés. Il est possible de compléter la protection sociale par une assurance complémentaire. L’assurance chômage n’est perceptible qu’après un minimum de 20 mois de cotisations et ne permettra de toucher que 50% du salaire net des quatre derniers mois durant six mois maximum. (source MFE) En cas de détachement, cliquez ici (source : www.cleiss.fr)

Emploi du conjoint :
Les opportunités d'emploi sont les mêmes pour le conjoint que pour l'expatrié.

Scolarité :
Il existe des écoles françaises en Turquie, consultez les « adresses utiles » du dossier pays pour obtenir les coordonnées. L’accès aux universités se fait sur concours national, en langue turque, il existe quelques sections francophones. Plusieurs universités privées enseignent en anglais et sont de bon niveau. La reconnaissance des diplômes reste un problème. Pour obtenir une bourse, les enfants doivent fréquenter un établissement reconnu par le ministère de l’éducation nationale française, le candidat et sa famille doivent être résidents dans le pays où est situé l’établissement scolaire fréquenté, être immatriculé à l’ambassade ou au consulat. Les enfants de ressortissants français peuvent également suivre les cours par correspondance du CNED.

Coût de la vie :
Pour les entreprises, service RH : Différents prestataires fournissent des indices coût de vie : ORC et ECA les pionniers en Europe, Mercer, Eurocost ou Airinc mais tous s'adressent aux entreprises. ORC, par exemple, offre des informations coûts de vie avec une base 100 à partir de 100 pays de référence - dont la France - vers 380 villes d’affectation dans plus de 160 pays. Pour les particuliers : En raison de la forte inflation que subit la Turquie, les prix reportés ci-après peuvent fluctuer dans le temps. Les transferts de fonds sont possibles à tout moment et sans disposition particulière entre la France et la Turquie. Un expatrié français dans le secteur privé à la possibilité de solder son compte en fin de séjour, Il devra fournir un quitus fiscal que dans le cas ou c'est un responsable de société. Les cartes bancaires sont utilisées dans toutes les grandes villes et il est possible de retirer du liquide dans des distributeurs automatiques. Il n’y a pas de pénuries particulières et les marchés sont bien approvisionnés. Les prix fluctuent et dépendent aussi des saisons et des arrivages. Dans la restauration, le service est compris mais il est d’usage de laisser environ 10% en pourboire. Les loyers sont fixés et payés en dollar US ou en Euros.Large choix de maisons et d’appartements à signaler. Comptez de 600 € pour un studio à 6500€ pour un 5-6 pièces (2005 à titre indicatif). Le montant des charges varié selon les prestations de 16€ à 72€ (ascenseurs, concierge, eau, chauffage…). Il n’est pas possible d’être logé chez l’habitant. Les appartements meublés sont équipés en électroménager. Pour les autres, vous pouvez vous équiper sur place. Les appareils de fabrication locale sont de bonne qualité, le matériel d’importation est plus coûteux. Le courant est alternatif, 220 volts et les prises sont les mêmes qu’en europe. Le climat d’Ankara très sec ne convient pas aux bois précieux et anciens. Les meubles en aggloméré sont plus répandus car le bois est cher. Le linge de maison et la vaisselle sont disponibles sur place et de bonne qualité mais le choix reste limité. Le personnel de maison est très facile à trouver, le tarif journalier est de l’ordre de 30 000 000TRL par jour (20€) pour des horaires de 9h30 à 15h30 repas de midi compris. L’habillement : prévoir des vêtements chauds pour l’hiver, les après-ski ne sont pas trouvables sur place. Tous les vêtements sont disponibles, sur place de nombreuses marques sont fabriquées en Turquie. Les commerces pratiquent souvent des soldes, « Indirim ». (source MFE) Pour le déménagement, il est primordial de faire appel à des professionnels garantissant du bon déroulement des opérations. Pour en savoir plus sur Le déménagement

Recommandations Importantes :
La Turquie se situe sur « la route des Balkans », c’est un pays de transit pour les stupéfiants, il est prudent de ne pas accepter de colis et de ne rien acheter de douteux. L’usage ou la détention de drogue sont sévèrement punis par les autorités. Il est interdit de sortir du territoire des biens culturels ou des antiquités sans une autorisation officielle. Vous risquez la confiscation du bien et la détention provisoire jusqu’à comparution. (source MFE)