Formalités d'entrée :
Carte nationale d'identité ou passeport en cours de validité, visa pour un séjour supérieur à 3 mois.

Séjour et travail des ressortissants communautaires :
Pour un séjour supérieur à 3 mois, un visa sera nécessaire. Son obtention auprès du consulat de Hongrie avant votre départ, sera conditionné par la délivrance d'un permis de travail qui est à demander par l'employeur directement auprès du Service du Travail et de la Main d'Oeuvre (Munkaügyi Központ) du Ministère du Travail. Le chômage restant la principale préoccupation du gouvernement, votre employeur devra donner la preuve qu’aucun hongrois n’est en mesure d’effectuer le travail qui vous est destiné. A l'arrivée en Hongrie et dans un délai de 15 jours, vous devrez demander un permis de séjour auprès du service des étrangers du Ministère de l'Intérieur. Pour un séjour de moins d'un an, un permis de séjour temporaire sera demandé. Pour une durée supérieure à un an, un permis de séjour de longue durée. Une carte de séjour sera délivrée. Tenir compte du délai des formalités.

Sécurité :
Les conditions de sécurité sont plutôt bonnes, il y a peu de problèmes à signaler, même si la délinquance prend une part de plus en plus importante. Le nombre de fraudes à la carte bancaire est en Hongrie très élevé.

Santé :
Pas de risques particuliers. Aucun vaccin obligatoire. Vaccins conseillés : Tétanos, poliomyélite, diphtérie ++, encéphalite à tiques, fièvre typhoïde.

Horaires de travail :
Les magasins ouvrent du lundi au vendredi de 10h à 18h et le samedi de 9h à 13h. Seuls les centres commerciaux sont ouverts le samedi après-midi et le dimanche. Les magasins d'alimentation ouvrent du lundi au vendredi de 7h à 19h et le samedi de 7h à 14h. Les banques ferment au plus tard à 16h. Les entreprises cessent leurs activités plus tôt le vendredi (15h) mais la journée de travail commence à 8h toute la semaine.

Transport sur place :
Des trains relient Budapest à tout le pays. Réseau routier en bon état et quatre autoroutes. L'autocar, aussi cher que le train, dessert les petites localités.

Les possibilités d'emploi :
La méconnaissance de la langue est un obstacle réel même si l'anglais ou l'allemand sont utilisés dans les affaires. Un salarié étranger ne peut d'autre part être embauché que si son employeur peut démontrer qu'aucun salarié hongrois ne dispose des qualifications nécessaires pour exécuter l'emploi. Les Français se tournent donc plutôt vers les entreprises françaises implantées en Hongrie. En 2001, les 214 filiales recensées emploient environ 48 900 personnes, dont seulement 290 expatriés français.

Législation du travail :
Le droit du travail prescrit la semaine de 40h et 5 jours de travail hebdomadaire. Les congés payés payés sont de 20 jours ouvrables par an avec un jour supplémentaire attribué tous les 2 à 3 ans jusqu'au plafond de 30 jours atteint à 45 ans. L'employeur doit établir un contrat de travail comportant les dispositions habituelles telles que le champ d'activité, la duréee du contrat, le montant de la rémunération, les avantages accordés, le nombre de jours de congés, les conditions de rupture, la législation applicable ainsi que tout élément susceptible d'avoir une importance quelconque dans la relation de travail.

Les salaires :
Au 1er janvier 2003, le salaire minimum était de 50.000 HUF et le salaire brut moyen de 84.500 HUF. Salaires qui demeurent peu élevés.

Fiscalité :
L' impôt sur le revenu est prélevé à la source par l'employeur avec régularisation en fin d'année fiscale. Les couples mariés sont imposés séparément. Le revenu imposable correspond au salaire brut auquel s'ajoutent les avantages en nature.Sont cependant exclus de la base imposable les frais de logement s'ils sont payés par un employeur étranger ainsi que les frais de voyage professionnels. Si les résidents fiscaux paient l'impôt sur leurs revenus mondiaux, les non-résidents ne les paient que sur leurs revenus de source hongroise. De plus, les expatriés employés par des sociétés hongroises à participation étrangère ont droit à une déduction forfaitaire. Un barême progressif est appliqué aux trois tranches : 20 % jusqu'à 480 000 HUF, 30 % jusqu'à 1.050.000 HUF, 40 % au-delà. Une convention fiscale a été signée à Paris entre la France et la Hongrie le 28 avril 1980 pour éviter les doubles impositions en matière d'impôts sur le revenu. Cette convention répartit entre les deux états le droit d'imposer leurs résidents pour chaque type de revenus.

La protection sociale :
La Hongrie est dotée d'un système d'assurances sociales qui couvre tous les secteurs. Un accord européen établissant une association entre les pays membres de l'UE et la Hongrie est entré en vigueur le 1/02/1994 mais il n'y a pas de convention de Sécurité Sociale entre la France et la Hongrie. Il y aura donc adhésion obligatoire au régime local de Sécurité Sociale pour tous. Adhésion qui peut être complétée par une adhésion volontaire à la Cfe avec complémentaire ou à une assurance au 1er franc pour l'expatrié (au sens de la sécurité sociale française). Depuis le 1er janvier 2001, les contributions dues en Hongrie sont les suivantes : les salariés versent 3% du salaire brut pour la maladie, 1,5% pour le chômage et 8% pour la retraite (plafond). Le salarié peut opter pour une caisse de retraite privée à laquelle il verse 2% et 6% à la caisse publique. La part patronale des cotisations sociales s'élève à 11% pour la maladie, 3% pour le chômage et 20% pour la retraite. Les médecins et dentistes sont nombreux et d'un bon niveau de formation mais la langue est un obstacle. Le consulat peut fournir une liste de médecins francophones.

Emploi du conjoint :
Les possibilités d’emploi sont limitées, compte tenu de la barrière linguistique et des salaires peu élevés. S'adresser à la Chambre de Commerce Franco-Hongroise dotée d'un service emploi. Adresse et site sous rubrique "adresses utiles".

Scolarité :
La scolarité obligatoire concerne les enfants de 6 à 14 ans mais la plupart des jeunes suivent ensuite un enseignement secondaire normal ou professionnel aboutissant à un diplôme qui ouvre la voie de l' enseignement supérieur. Toutes les grandes villes possèdent des universités ou des écoles supérieures. Les établissements scolaires et universitaires privés et donc payants se multiplient. Compte tenu des difficultés de la langue, il est exclu d'envoyer des enfants à l'école publique. Seules exceptions, certaines universités qui dispensent des cours en français ou en Anglais. Les enfants de ressortissants français ont accès au Lycée français de Budapest qui accueille les enfants de la maternelle à la terminale (Effectifs : 480 élèves dont 316 Français). Pour tous renseignements complémentaires, voir le site de l'Aefe (Agence pour l'enseignement français à l'étranger) (voir annuaire et lexique sur le site mondissimo).

Coût de la vie :
Différents prestataires fournissent des indices coût de vie : ORC et ECA les pionniers en Europe, Mercer, Eurocost ou Airinc mais tous s'adressent aux entreprises. ORC, par exemple, offre des informations coûts de vie avec une base 100 à partir de 44 pays de référence - dont la France - vers 300 villes d’affectation dans plus de 160 pays. Pour le particulier soucieux de s'informer, la MFE dans ses monographies donne des informations sur le coût de la vie dans les divers pays traités mais sans utiliser une base 100 pour la France. Vous pouvez également vous adresser à l'UFE ou tenter votre chance sur le web sans garantie aucune en ce cas de la façon dont sont collectées les informations et donc sur la fiabilité des indices fournis que ce soient www.muskadia.com ou www.homefair.com. Pour information, selon Muskadia.com qui publie le coût de la vie dans 150 villes du monde sur la base d'un indice 100 pour New-York (Paris : 97,9), le coût de la vie en Hongrie affiche un indice de 78,1 à Budapest au 81 ème rang. Si l'ambassade de Hongrie estime que le coût de la vie en Hongrie est 30% moins élevé qu'en France, le coût du logement peut être élevé à Budapest, le marché locatif étant relativement restreint.

Recommandations Importantes :
Devant la recrudescence de fraudes à la carte bancaire, il est fortement déconseillé d'en faire usage à l'exception de retraits aux distributeurs automatiques et de payer les achats en liquidités.