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Formalités d'entrée / Séjour et travail des ressortissants communautaires / Sécurité / Santé / Horaires de travail / Transport sur place / Les possibilités d'emploi / Législation du travail / Les salaires / Fiscalité / La protection sociale / Emploi du conjoint / Scolarité / Coût de la vie / Recommandations Importantes

Formalités d'entrée :
Passeport en cours de validité. Visa pour les séjours au delà de 3 mois.

Séjour et travail des ressortissants communautaires :
Vous devez détenir un permis de travail valide pour travailler au Canada. Un travailleur étranger qui désire travailler au Canada doit d'abord obtenir une offre d'emploi que son employeur aura fait valider par un bureau du DRHC (Développement des ressources humaines Canada). Si le bureau local de DRHC estime qu'il n'y a pas de Canadiens ni de résidents permanents en mesure d'occuper le poste en question, l'offre d'emploi au travailleur étranger est validée et le travailleur peut faire sa demande d'autorisation d'emploi en vue d'être admis au Canada au CIC (Citoyenneté et Immigration Canada)auprès de l'Ambassade. Pour certains emplois, la validation du DRHC n'est pas requise et la procédure a été simplifiée pour des postes à pourvoir dans les technologies de l'information par exemple pour attirer des travailleurs étrangers. Un accord a été signé entre la France et le Canada en 2003 qui crée le visa vacances-travail, valable un an. Il s'adresse aux jeunes de 18 à 35 ans et ne nécessite pas de contrat de travail préalable pour son obtention.

Sécurité :
Les conditions de sécurité sont plutôt bonnes au Canada, pas de problèmes majeurs à signaler si ce n'est quelques vols à la tire dans les villes plus peuplées. Pays dans l'ensemble calme et agréable.

Santé :
Aucun vaccin obligatoire. Le système de santé canadien est l'un des plus performants au monde. Les coût des soins médicaux ou hospitaliers est très élevé.

Horaires de travail :
Entreprises et administrations ferment à 17h, les banques ouvrent plus tard le vendredi (18h). Les magasins ouvrent de 9h à 18h avec des nocturnes pour certains le jeudi-vendredi jusqu'à 21h. On trouve aussi quelques magasins ouverts le dimanche ou 24h sur 24.

Transport sur place :
Large réseau de bus De bonnes possibilités de déplacements en train ou en avion. Un métro existe à Montréal.

Les possibilités d'emploi :
Le taux de chômage est relativement élevé mais avec le vieillissement de la population, la baisse de la natalité et l'évolution de la demande, certains secteurs en développement offrent des possibilités d'emploi intéressantes (NTIC). Les formations techniques dans les secteurs dits de la nouvelle économie (informatique, télécommunications, électronique, pharmaceutique, biotechnologie, aérospatiale, etc.) sont les plus recherchées. Même si la part du secteur primaire reste élevée (agriculture, forêts, mines) au niveau du PIB, les débouchés se trouvent dans le secteur des services qui crée 3 nouveaux emplois sur 4. A noter : la lettre d'accompagnement du CV doit être dactylographiée et non pas manuscrite. Il est essentiel dans le monde des affaires de maîtriser l’anglais. Les employeurs du Québec ont besoin d’un entretien physique avec le candidat avant l’embauche, d’où la difficulté de trouver un emploi depuis la France. 80 % des emplois n'étant jamais annoncés, il est primordial d'offrir directement ses services aux entreprises. La plupart des gens trouvent un travail au Québec via le « réseautage » en d’autres terme tout fonctionne par réseau (ce qui n’implique pas le « piston » comme en France) (source : guide l’Express 2006/2007). Plus de 90% des entreprises sont des PME. La France s'affiche comme le 2ème investisseur au Canada (bien que loin derrière les Etats-Unis) avec 250 sociétés françaises implantées au travers de 450 filiales (assurance, produits pharmaceutiques, matériel électrique, pièces automobiles ...) (Source guide « S’installer et travailler au Québec » Edition 2006/2007 l’Express Pour se le procurer : l’express boutique

Législation du travail :
La législation du travail est très complète et couvre tous les aspects du droit du travail avec une particularité de taille. En effet, le Code canadien du travail s'applique seulement aux entreprises relevant de la compétence fédérale, c'est-à-dire qu'il vise environ 10% de la main-d'oeuvre canadienne - les employés travaillant dans des secteurs tels que le transport interprovincial ou international, les banques, les stations de radiodiffusion ou de télédiffusion par ex. Les lois et les règlements provinciaux visent environ 90% de la main-d'oeuvre canadienne et la plupart des entreprises au Canada. Le code fédéral est distinct des codes provinciaux et diffère à bien des égards de la législation des provinces. Le Ministère du Travail de chaque province a établi sa Loi sur les normes de travail qui stipule les règles minimales en matière de salaire, heures de travail, heures supplémentaires, les différents types de congés (payés,maladie, maternité) cessation de travail etc. Les conventions collectives ne peuvent qu'améliorer ces règles minimales. Tous les renseignements sur la législation de la province où l'on réside sont disponibles au bureau de Développement des Ressources Humaines Canada le plus près de chez vous. Le DRHC est responsable de la bonne application du code du travail.

Les salaires :
De fortes disparités existent entre les provinces. Il convient de se renseigner auprès des diverses chambres de commerce pour obtenir les sources d'informations utiles. Consulter aussi les sites de l'expatriation référencés sur le site de la MFE sur le Canada. Au Québec, le salaire minimum est de 7,75$ CAN de l’heure et de 7$ pour les employés à pourboire. Le salaire minimum est fixé par le gouvernement. A titre d’exemple un agent courtier en assurance gagne 33 626$, une secrétaire gagne 23 062$, une infirmière va gagner 37 741$ et un avocat ou un notaire 61 009$. (Source guide « S’installer et travailler au Québec » Edition 2006/2007 l’Express Pour se le procurer : l’express boutique

Fiscalité :
Une convention fiscale a été signée entre la France et le Canada le 2 mai 1975 et modifiée en 1987 et 1998, pour éviter les doubles impositions en matière d'impôts sur le revenu et la fortune. Cette convention répartit entre les deux états le droit d'imposer leurs résidents pour chaque type de revenus. L'impôt au Canada se divise en deux catégories, d'une part l'impôt fédéral et d'autre part, l'impôt des Provinces. L'IR est prélevé à la source, sur le bulletin de salaire. L'année fiscale va du 1er avril au 31 mars et le régime d'imposition est séparé quelle que soit la situation familiale du contribuable. Pour calculer l'impôt fédéral dû par un contribuable résident du Canada, il faut appliquer le barème suivant:0 $ - 30 754 $ – 16 % / 30 755 $ - 61 509 $ – 22 % / 61 510 - 100 000 $ – 26 % / 100 001 $ et plus – 29 % 52001). Pour l'impôt des Provinces, chacune des Provinces prélève un impôt au taux qu'elle choisit et qui est collecté par le gouvernement fédéral à l'exception de la Province de Québec. L'impôt provincial à l'exception de la Province de Québec, s'exprime sous la forme d'un pourcentage de l'imposition fédérale de base. La déclaration d'impôts par les non-résidents est à remettre au Bureau international des services fiscaux à Ottawa qui peuvent fournir tous renseignements utiles.

La protection sociale :
Le système de santé canadien est excellent et couvre tous les secteurs (accès aux soins de santé et soins hospitaliers sous le nom d'assurance maladie, chômage, pension, accidents du travail etc..). L'administration fédérale exerce une influence sur le plan législatif et financier et gère directement certains programmes (chômage par ex). D'autres programmes sont assurés au niveau provincial ou municipal (comme les accidents du travail) mais la majorité de ces programmes sont appuyés financièrement par le gouvernement fédéral et donc gratuits pour l'usager titulaire d'une carte de santé. La France et le Canada ont signé une convention de Sécurité Sociale le 9 février 1979 mais si la convention franco-canadienne prévoit une coordination en matière de pension d'invalidité, de vieillesse, de survivant et d'assurance décès, elle ne contient aucune disposition de coordination pour les branches maladie, prestations familiales et accidents du travail. Comme toujours il convient donc de voir le statut qui s'appliquera : détaché ou expatrié en matière de protection sociale. Le détaché sera maintenu au régime de Sécurité Sociale française. Il devra pouvoir bénéficier d'une assurance complémentaire ainsi que d'une assurance assistance/rapatriement car le coût des soins médicaux ou hospitaliers étant très élevé au Canada pour le non-résident, il faut donc s'assurer de leur prise en charge. L'expatrié quant à lui devra obligatoirement s'affilier au régime de protection sociale local pour obtenir un Numéro d'assurance sociale puis demander sa carte de santé personnelle auprès du Ministère de la Santé de la province de résidence. Chaque membre de la famille doit être titulaire d'une carte et en cas de changement de province, les démarches doivent être recommencées auprès du Ministère de la Santé de cette province. L'obtention de cette carte permettra la délivrance de soins médicaux gratuits. Certains frais ne sont cependant pas couverts comme les soins dentaires, ophtalmologiques ou les médicaments. Une assurance collective -l'équivalent de nos mutuelles- sera généralement mise en place par l'employeur pour la prise en charge de ces frais. Une cotisation sera déduite du salaire ainsi que les contributions pour la retraite et l'assurance chômage. Ceci ne dispense pas de prévoir une assurance assistance/rapatriement.

Emploi du conjoint :
Les conjoints des détenteurs de permis de travail doivent également obtenir un permis de travail ou d'études s'ils désirent travailler ou étudier au Canada. Ils peuvent en faire la demande au Canada, mais doivent respecter les mêmes exigences que tout autre demandeur. Il existe un projet pilote pour faciliter l'émission de permis de travail pour les conjoints des travailleurs temporaires hautement spécialisés dont le permis est d'au moins 6 mois et dont la profession est sur la liste des professions admissibles. La demande peut être faite au Canada ou à l'étranger.

Scolarité :
Tout jeune désirant étudier pour une période de plus de 6 mois dans un établissement d'enseignement au Canada, de l'école primaire à l'université, doit obtenir un permis d'études avant de partir. S'adresser à l'ambassade avant départ pour obtenir formulaire et procédures. La capitale et les principales villes (Ottawa,Toronto, Montréal, Vancouver et Calgary)abritent toutes un établissement d'enseignement français. Adresses et informations utiles sur le site de l'Aefe (Agence pour l'enseignement français à l'étranger). Voir annuaire et lexique sur le site mondissimo. Sur les quatre-vingt-dix universités du Canada, seules trois universités offrent un enseignement bilingue. Les études à l'université se divise en trois cycles. Le premier cycle, de trois ou quatre ans selon les matières, mène au Bachelor. Après un ou deux ans de deuxième cycle, on obtient un Master et, au bout de trois ans le Master, un doctorat (PhD). Il n'y a pas d'équivalence automatique, chaque fac décidant de vous l'accorder ou pas. Les exigences d'admission, les cours offerts et les frais de scolarité demandés varient également d'un établissement à l'autre. Cependant, un accord entre la France et la province du Québec a été signé en 1996. Il comprend la reconnaissance académique des diplômes et la validation des études en vue de la poursuite de celles-ci dans l'un ou l'autre des pays.

Coût de la vie :
Montréal est l’une des plus grandes villes les moins chères au monde. Sur les 144 villes de l’étude, Toronto reste la ville Canadienne la plus chère en 89e position, Vancouver est en 96 et Pour les entreprises, service RH : Différents prestataires fournissent des indices coût de vie : ORC et ECA les pionniers en Europe, Mercer, Eurocost ou Airinc mais tous s'adressent aux entreprises. ORC, par exemple, offre des informations coûts de vie avec une base 100 à partir de 100 pays de référence - dont la France - vers 380 villes d’affectation dans plus de 160 pays. (www.muskadia.com) Pour les particuliers : Montréal 113. Ce qui coûte 71 à Montréal revient à 112 dans la capitale française. Le coût de location d’un appartement ou d’achat d’une maison est vraiment plus bas qu’en France ou en Europe. En general, vous devrez facilement payer le double pour la même surface sur le Vieux Continent. Et ceci est encore vrai, même si une crise du logement frappe depuis quelques années le Québec. Le prix moyen d’une habitation dans la région de Montréal en 2005 est de 225 000 $ CAN. Et si vous sortez de Montréal, le prix de l’habitation baisse encore considérablement. Les consommateurs québécois profitent de prix avantageux sur leurs factures de téléphone, d’électricité et d’eau. Les produits électriques et électroménagers sont en général plus abordables qu’en Europe. L’alimentation courante est moins chère, surtout la viande. Et si vous consommez des produits locaux, vous dépenserez moins qu’en France. En ce qui concerne l’ameublement et l’habillement, vous trouverez comme en France toutes sortes de produits pour tous les porte-feuille. (Source guide « S’installer et travailler au Québec » Edition 2006/2007 l’Express Pour se le procurer : l’express boutique

Recommandations Importantes :
PERMIS DE CONDUIRE Une personne venue au Canada pour étudier, travailler ou immigrer, peut conduire avec un permis de conduire français pendant seulement deux mois et doit ensuite faire le nécessaire pour obtenir un permis de conduire canadien. Les personnes résidant au Québec peuvent obtenir l'échange de leur permis français contre un permis de conduire du Québec. Quelques différences interculturelles à prendre en compte : Tout le monde se tutoie, du patron aux employés et inversement, le vouvoiement est perçu comme de la prétention au Québec. Certains mots n’ont pas le même sens selon que vous soyer français ou québécois. Par exemple, une cotisation signifie un redressement fiscal au Québec, un coursier c’est un courrier, une armoire veut dire une filière et un classeur est un cartable. (Source guide « S’installer et travailler au Québec » Edition 2006/2007 l’Express Pour se le procurer : l’express boutique