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Formalités d'entrée / Séjour et travail des ressortissants communautaires / Sécurité / Santé / Horaires de travail / Transport sur place / Les possibilités d'emploi / Législation du travail / Les salaires / Fiscalité / La protection sociale / Emploi du conjoint / Scolarité / Coût de la vie / Recommandations Importantes

Formalités d'entrée :
Les titulaires d’un passeport français, quel qu’en soit le type, n’ont pas besoin de visa préalable pour des séjours en Afrique du Sud n’excédant pas 90 jours. Néanmoins, un permis de séjour (visitor’s permit) leur sera obligatoirement délivré à la frontière lors de leur entrée sur le territoire sud-africain à condition qu’il y ait une page vierge sur le passeport. En cas d’absence, le transporteur encourt une amende de 5 000 ZAR et le passager est susceptible d’être renvoyé par le prochain vol.

Séjour et travail des ressortissants communautaires :
Tout étranger qui souhaite travailler en Afrique du Sud doit être détenteur d'une offre d'emploi avant de pouvoir faire la demande d'un permis de travail. C'est l'employeur qui sollicitera l'autorisation d'employer un étranger auprès du "Department of Home Affairs" qui s'assurera que le poste ne pouvait être pourvu par un ressortissant local. La nouvelle réglementation sur "l'Immigration Act" est entrée en vigueur le 7 avril 2003 et oblige maintenant à fournir lors de la demande d'un permis de travail un certificat délivré par un expert comptable attestant de la régularité de l'embauche et de sa conformité aux normes du marché sud-africain.

Sécurité :
De grâves problèmes de criminalité et de délinquance notamment aux abords des villes principales dans les townships. Se renseigner sur les lieux à éviter et les itinéraires à emprunter. La plus grande vigilance est de rigueur.

Santé :
Pas de vaccin obligatoire sauf la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance d'une zone infectée. Vaccinations recommandées : diphtérie, tétanos, poliomyélite, hépatite A et B, typhoïde. Pour éviter le risque de bilharziose, se renseigner avant de se baigner dans certaines rivières. Certaines régions ont été touchées par une épidémie de choléra. Se renseigner là aussi et rincer fruits et légumes à l'eau potable. Boire de l'eau minérale surtout en zones rurales. Enfin le Sida fait des ravages en Afrique du Sud. Le nombre de Sud-Africains porteurs du virus HIV est officiellement de 4,74 millions, 25% de la population active est atteinte. L'espérance de vie qui était de 56,7 ans en 1980 est déjà tombée à 47,7 et devrait encore chuter dans les années à venir.

Horaires de travail :
Entreprises et administrations commencent tôt : 7h30 ou 8h30 et finissent à 16h ou 17h de même que les commerces qui sont ouverts le samedi matin. Certains ouvrent le dimanche. Les banques ferment assez tôt (15h30) mais sont ouvertes le samedi matin (8h30-11h).

Transport sur place :
Réseau routier en bon état, service d'autocars d'un bon standard entre les villes. Réseau aérien important : toutes les villes principales sont desservies. Réseau ferroviaire étendu qui dessert tout le pays. Train-couchettes et wagons restaurant pour les longs parcours; 2 classes. Les trains les plus connus : le train bleu (Pretoria-Johannesburg-Cape Town), Trans Orange (Durban-Cape Town) et Trans Natal (Durban-Johannesburg). Rovos Rail, quant à lui, permet aux voyageurs d'effectuer des trajets exceptionnels en train à vapeur entre Pretoria et le Parc Kruger, Pretoria et Le Cap, et Pretoria et Dar-es-Salaam. Taxis et location de voitures dans toutes les grandes villes. Attention aux règles de sécurité élémentaires en raison du fort taux de criminalité. Attention aussi à la conduite à gauche et aux nombreux chauffards! Les accidents de la route sont fréquents et deux véhicules sur trois ne sont pas assurés. Prévoir une assurance garantissant couverture médicale et rapatriement sanitaire.

Les possibilités d'emploi :
Le secteur des services occupe 45% de la population active, contribue pour 64% au PNB du pays et est le 1er employeur du pays. Le secteur financier est développé et de forts potentiels de croissance existent dans le secteur des télécommunications et du tourisme. Avec seulement 20% de la population active sud-africaine qualifiée ou très qualifiée et l'exode des cerveaux enregistré, il y a des opportunités à condition de posséder des diplômes de haut niveau. Cependant le niveau de chômage étant très élevé, l'obtention d'un permis de travail est difficile et prend plusieurs mois. Bien se renseigner auprès de l'ambassade avant le départ pour faire les demandes dans l'ordre. Pour les ressortissants français à la recherche d'un emploi, contacter the "Employment Committee" at la FSACCI (Chambre Franco-Sud Africaine de Commerce et d'Industrie - voir l'annuaire). A noter, il y a 170 entreprises françaises présentes en Afrique du Sud.

Législation du travail :
Le contrat de travail est encadré par la loi "Basic Conditions of Employment Act" de 1997 qui remplace les textes précédents et est accessible sur le site du département du travail (www.labour.gov.zn)) et dans une moindre mesure par les conventions collectives et la négociation individuelle. La durée du travail ne peut excéder 45 heures par semaine. Sauf dispositions plus favorables des conventions collectives, le travailleur acquiert droit au congé payé à la charge de l'employeur à raison d'un jour ouvrable par 17jours travaillés soit 21 jours de congés annuels. 12 jours fériés et payés par an . En ce qui concerne les travailleurs expatriés, leur recrutement est subordonné à autorisation préalable et leur contrat de travail doit être soumis au visa du Depatment of Home Affairs. A noter, la demande de permis de travail doit être déposé dans le pays d''origine et le traitement du dossier peut prendre plusieurs mois...

Les salaires :
Il n'y a pas de salaire minimum légal en Afrique du Sud qui souffre actuellement d'une "fuite des cerveaux" des jeunes blancs mais aussi des noirs que la faiblesse des salaires incitent à s'expatrier. Avec les carences du système sud-africain de formation (20% seulement de la population active sud-africaine est qualifiée) et les ravages causés par le sida, on mesure pleinement les enjeux auxquels l'Afrique du Sud se trouve confrontée. Bien que les disparités se soient quelque peu atténuées, la répartition des revenus reste l'une des plus inégales du monde. Des millions de Sud-Africains vivent en dessous du seuil de pauvreté.

Fiscalité :
Il conviendra d'abord de déterminer le statut fiscal : résident ou non-résident. Selon l'Income Tax Act (2001), les non-résidents fiscaux ne sont imposés que sur leurs revenus de source sud-africaine, les résidents fiscaux paient l'impôt sur leurs revenus mondiaux. La retenue à la source, mensuelle, est appliquée sur les revenus salariaux par l'employeur qui aura préalablement inscrit l'employé auprès de la SARS (South African Tax Authority). L'année fiscale va du 1er mars au 28/29 février de l'année suivante. Le revenu imposable correspond au salaire brut auquel s'ajoutent les avantages en nature (montant évalué ou réel). Un abattement initial de 4140R est appliqué. Un taux progressif de 18 à 40% est ensuite appliqué aux différentes tranches de revenus. La France et l'Afrique du Sud ont signé une convention fiscale à Paris le 8 novembre 1993, entrée en vigueur le 1er novembre 1995. Cette Convention a pour objectif principal d'éviter les doubles impositions et répartit donc entre les deux Etats le droit d'imposer les revenus de leurs résidents respectifs. Les textes sont disponibles sur : http://www.finances.gouv.fr/minefi/ europe/conventions_fiscales/index.htm.

La protection sociale :
Il n'existe pas de couverture médicale obligatoire en Afrique du Sud et de très fortes inégalités existent entre un secteur médical privé d'excellente qualité destiné aux plus fortunés qui regroupe 2/3 des médecins et un secteur public qui soigne 80% de la population et qui manque de personnel. La plupart des employeurs proposent à leurs salariés une assurance santé (Medical Aid) à des tarifs privilégiés. En 1994, lors de son arrivée au pouvoir, le gouvernement s'est penché sur la restructuration du système de santé pour assurer les soins de santé primaire et de prévention aux populations les plus démunies. Mais les conditions restent encore déplorables dans les zones rurales (manque de médicaments, d'eau salubre ou d'électricité). Le gouvernement a mis en place en 2002 une assurance chômage (Unemployment Insurance Act) obligatoire (2%). Une cotisation est également prélevée à la charge de l'employeur pour les accidents du travail. Enfin, si une pension minimale est versée par le gouvernement aux plus défavorisés, l'affiliation à une caisse de retraite privée est généralement faite par l'employeur. Employeurs et employés y cotisent. Il n'existe pas de convention de sécurité sociale pour les ressortissants français.

Emploi du conjoint :
Les opportunités d'emploi sont limitées et le taux de chômage élevé rend la situation encore plus difficile. Cependant, époux et les enfants d'une personne titulaire d'un permis de travail pourront faire une demande de permis de travail ou d'études après leur arrivée en Afrique du Sud. Il faut au moins un délai de quatre mois pour traiter une demande de permis de travail.

Scolarité :
Le système éducatif dont l'Afrique du sud a hérité en 1994 était caractérisé par des taux élevés de redoublement, de médiocres résultats scolaires et une formation au rabais offerte aux Noirs. La principale amélioration apportée en 1996 au système éducatif par la loi intitulée "Schools Act" a consisté à réduire les divisions et disparités engendrées par l'apartheid. Sous le régime de l'apartheid, le Gouvernement dépensait quatre à sept fois plus sur les écoliers blancs que sur les jeunes Africains. La loi interdit dorénavant toute ségrégation raciale et tous les établissements scolaires sont tenus d'accueillir tous les élèves même si les écoles privées aux tarifs élevés restent en général fréquentées en majorité par des Blancs. L'éducation est l'un des principaux postes de dépenses du budget actuel (8% du PNB). Depuis que l'enseignement est devenu obligatoire pour les enfants de 7 à 15 ans, l'objectif est d'atteindre un taux d'inscription de 100 % et surtout de former une main d’œuvre jusque là non qualifiée, peu formée et mal payée. Cette formation est dispensée par 27 SETAS (autorités de formation et d'éducation sectorielle) qui identifient les aptitudes requises pour améliorer la compétitivité de chaque industrie et apporter la formation appropriée. Une taxe spéciale représentant 1% des salaires est versée à la SETA par les employeurs à cet effet. Les enfants de ressortissants français disposent de 3 établissements : l'École François Le Vaillant au Cap (de la maternelle au CM2, collège et lycée par correspondance avec le CNED), le Lycée français Jules Verne à Johannesburg (maternelle aux Terminales) qui accueille 602 élèves dont 256 Français et l'Ecole Miriam Makeba, une Annexe du lycée français de Johannesburg à Pretoria. Ces établissements sont référencés sur le site de l'Aefe. (voir les adresses)

Coût de la vie :
"Les magasins (supermarchés, grands magasins) offrent à peu près tout ce que l'on peut trouver en Europe. L'on peut facilement s'habiller de façon classique. Le prix des denrées alimentaires et des biens de consommation courante est en général plus faible qu'en France, mais relativement élevé pour un pays en développement. En revanche, le prix des sorties (restaurants, bars, spectacles) est bien plus abordable." (source : dree). Différents prestataires fournissent des indices coût de vie : ORC et ECA les pionniers en Europe, Mercer, Eurocost ou Airinc mais tous s'adressent aux entreprises. ORC, par exemple, offre des informations coûts de vie avec une base 100 à partir de 44 pays de référence - dont la France - vers 300 villes d’affectation dans plus de 160 pays. Pour le particulier soucieux de s'informer, la MFE dans ses monographies donne des informations sur le coût de la vie dans les divers pays traités mais sans utiliser une base 100 pour la France. Vous pouvez également vous adresser à l'UFE ou tenter votre chance sur le web sans garantie aucune en ce cas de la façon dont sont collectées les informations et donc sur la fiabilité des indices fournis.

Recommandations Importantes :
Avertissement concernant la drogue : La possession et la consommation de drogues même "douces" sont illégales. La possession et le trafic de stupéfiants sont sévèrement punis par la loi. Les peines encourues peuvent aller jusqu'à 25 ans d'emprisonnement (source : MAE). VOITURE : Conduite à gauche. Un permis de conduire international est requis sauf si le permis de conduire national porte photo et signature du titulaire.