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Formalités d'entrée / Séjour et travail des ressortissants communautaires / Sécurité / Santé / Horaires de travail / Transport sur place / Les possibilités d'emploi / Législation du travail / Les salaires / Fiscalité / La protection sociale / Emploi du conjoint / Scolarité / Coût de la vie / Recommandations Importantes

Formalités d'entrée :
Passeport valide 6 mois après la date de départ. Pour les ressortissants de l'UE, des Etats-Unis et du Japon, pas de visa requis pour un séjour inférieur à 3 mois. Pour les ressortissants d'un des Etats membres de la CEDEAO, pas besoin de visa (Pays de la CEDEAO : Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone, Togo). Pour les autres, visa pour un séjour de 3 mois maximum requis. Attention! Titre de transport Aller/Retour ou de Continuation requis (avec visas ou permis de séjour pour le pays de retour ou de continuation si nécessaire).

Séjour et travail des ressortissants communautaires :
Un visa est nécessaire pour les séjours de plus de 3 mois. Gratuit pour l'enfant figurant sur le passeport d'un des parents mais joindre une photo. S'adresser au consulat du Sénégal dans le pays de résidence. Pour obtenir un Visa Affaires, une lettre de mission précisant le nom et les coordonnées du ou des partenaires sénégalais ainsi que le motif du séjour est nécessaire. Enfin, la carte d'identité d'étranger est obligatoire pour un séjour au Sénégal d'une durée de plus de six mois. Elle est renouvelable chaque année. Elle est délivré aux étrangers sur constitution d'un dossier dont les éléments varient en fonction de la profession du requérant. Pour ces formalités, s'adresser à la Police des étrangers, sise place de l'Indépendance à Rabat. Les mêmes pièces sont nécessaires pour la conjointe ou le conjoint (joindre le contrat du partenaire s'il travaille) ainsi que pour les enfants de plus de 15 ans (présenter un certificat de scolarité).

Sécurité :
Pas de problèmes majeurs. Conseils de prudence habituels tels que se tenir à l'écart des rassemblements de foule. Pour un séjour de longue durée, choisir les quartiers résidentiels de Dakar (celui de Fann, « Point E », ou sur le « Plateau »), et un logement gardé la nuit par des gardiens privés. Cependant le MAE déconseille les voyages en Casamance (hors zone hotelière du Cap Skirring à condition de s'y rendre par avion), sauf pour raisons professionnelles impératives et signale que la haute vallée du Sénégal et la région du fleuve située entre Matam et Kidira ont été, à plusieurs reprises, le théâtre d'agressions à main armée de la part de "coupeurs de routes".

Santé :
Epidémies de méningite, particulièrement au printemps. Elles frappent avant tout les populations les plus défavorisées, vivant dans de mauvaises conditions d'hygiène mais pour les longs séjours, le vaccin contre la méningite peut ne pas être superflu.... Le vaccin contre la fièvre jaune n'est plus obligatoire sauf pour les personnes venant d'une zone infectée. Les vaccins contre le tétanos, la poliomyélite, la diphtérie, la méningococcie, la fièvre typhoïde, l'hépatite A et l'hépatite B sont recommandés. De nombreux cas de paludisme sont constatés en saison des pluies en dehors des grandes villes. Consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

Horaires de travail :
Les journées de travail commencent plus tôt (vers 8h) et se terminent aux alentours de 16h. Les administrations sont ouvertes le samedi matin. Les commerces sont ouverts de 8h à 12h et de 14h30 à 18H.

Transport sur place :
Réseau routier en assez bon état le long de la côte, plus incertain à l'intérieur. Ne pas prendre les pistes pendant la saison des pluies (juillet à octobre). Atention! Le parc automobile local est vétuste et peu ou mal assuré. Pour voyager dans le pays, le moyen de transport public le plus courant est le car ou le taxi-brousse. Les tarifs des transports publics sont fixés par le gouvernement. La location de voiture coûte cher. Les routes à l'extérieur des villes étant généralement en mauvais état et dangereuses, il vaut mieux louer un taxi ou un taxi-brousse à la journée, moins cher et moins dangereux qu'une location. Dakar possède un bon réseau de bus. Les taxis dans la capitale sont nombreux. Vols intérieurs entre la capitale et les principales autres villes par Air Sénégal. Une ligne aérienne directe relie Dakar au Cap Skirring durant la saison touristique (novembre à avril). Réseau ferroviaire lent. Liaisons entre Dakar et Tamacounda à l'est et entre Dakar et St-Louis et Linguère au nord-est. Liaisons maritimes et fluviales irrégulières.

Les possibilités d'emploi :
Malgré la politique libérale menée par le gouvernement, les conditions de vie des Sénégalais ne se sont guère améliorées. L'agriculture emploie toujours 70% de la main d’œuvre (l'arachide est la ressource principale) et contribue pour 20% au PNB, le tourisme et les services pour plus de 50%. L'entreprise de stabilisation et de reconstruction de la Casamance devrait aider à son développement dans cette région. Le taux de chômage très élevé ne facilite pas la recherche d'emplois. "Des cabinets de recrutement et de placement ont été mis en place afin de mettre en relation demandeurs d’emploi, entreprises et organisations pour un partenariat efficient et rentable, durable ou temporaire, afin de pallier le chômage d’une part et de permettre aux entreprises et organisations d’avoir à leur disposition des ressources humaines de qualité d’autre part." (source : dree)

Législation du travail :
Le contrat de travail est encadré par la loi N° 97-17 du 1er décembre 1997 (accessible sur le site officiel du gouvernement sénégalais http://www.gouv.sn/textes/TRAVAIL.cfm) et dans une moindre mesure par les conventions collectives et la négociation individuelle. En ce qui concerne les travailleurs expatriés, leur recrutement est subordonné à autorisation préalable et leur contrat de travail doit être soumis au visa du Ministère chargé du travail. La durée du travail ne peut excéder 40 heures par semaine. Sauf dispositions plus favorables des conventions collectives, le travailleur acquiert droit au congé payé à la charge de l'employeur à raison de deux jours ouvrables par mois de service. Cette durée du congé est augmentée en considération de l'ancienneté du travailleur dans l'entreprise, suivant les règlements en vigueur ou les dispositions des conventions collectives. 10 jours fériés sont obligatoirement chômés et payés.

Les salaires :
Le salaire minimum interprofessionnel garanti des travailleurs relevant des professions soumises au régime de la durée légale hebdomadaire de travail de quarante heures est fixé à 223,7 francs CFA par heure au 01/01/2003. .

Fiscalité :
Il conviendra d'abord de déterminer le statut fiscal : résident ou non-résident. Les non-résidents fiscaux ne sont imposés que sur leurs revenus de source sénégalaise, les résidents fiscaux paient l'impôt sur leurs revenus mondiaux. Consulter le site du gouvernement sénégalais sur http://www.finances.gouv.sn/codimp02.html qui donne des renseignements utiles sur l'Impôt sur le revenu des personnes physiques (I.R.P.P.). La retenue à la source est appliquée sur les revenus salariaux. Deux types de prélèvements : um impôt proportionnel prélevé sur chaque type de revenus à taux fixe et un impôt général à taux progressif qui s'applique à la somme des revenus du contribuable. Des déductions et exemptions s'appliquent sur chaque type de revenus pour l'impôt proportionnel. Les revenus salariaux sont taxés à 11% au-delà de 600 000 F CFA, les revenus fonciers à 20 % et les revenus des valeurs et capitaux mobiliers à des taux de 8 à 16% selon le type de revenu. En matière d'mpôt général à taux progressif, quelques charges sont déductibles. La règle du quotient familial est appliquée qui permet de réduire le revenu imposable selon les charges de famille du contribuable. Un taux progressif de 18 à 50% est ensuite appliqué aux différentes tranches de revenus. La France et le Sénégal ont signé le 29 mars 1974 une convention fiscale modifiée par des échanges de lettres et avenants dont le dernier en date signé à Dakar le 10 janvier 1991. Cette Convention a pour objectif principal d'éviter les doubles impositions et répartit donc entre les deux Etats le droit d'imposer les revenus de leurs résidents respectifs. Les textes sont disponibles sur : http://www.finances.gouv.fr/minefi/ europe/conventions_fiscales/index.htm.

La protection sociale :
Au Sénégal, les salariés doivent être immatriculés auprès des organismes sociaux suivants : l'Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES) et la Caisse de Sécurité Sociale (CSS). Les cotisations sont de 15% pour l'employeur et de 20% pour l'employé avec un plafond annuel des salaires soumis à cotisation pour chaque type de prestations. Il n'existe pas de régime d'assurance maladie au Sénégal. Sont uniquement couverts par la CSS, l'assurance maternité, les accidents du travail et les prestations familiales. L'IPRES gère les cotisations retraite du régime général et de la retraite complémentaire. Dakar est doté de médecins, spécialistes, pharmacies bien approvisionnées ainsi que de trois hôpitaux et de cliniques. Les villes de l'intérieur offrent également les services requis. Une assurance privée est par contre indispensable. Enfin, une convention de Sécurité Sociale a été signée entre la France et le Sénégal le 29/3/1974 et est entrée en vigueur le 1/9/1976. Les branches de la protection sociale faisant l'objet d'une coordination concerne l'assurance maternité, les accidents du travail, les prestations familiales et la retraite. Le texte de la convention est disponible sur le site du CLEISS.

Emploi du conjoint :
Les opportunités d'emploi sont limitées et le taux de chômage élevé rend la situation encore plus difficile. En tout état de cause le visa de travail accordé à l’un des époux ne permet pas à son conjoint de travailler. Celui-ci devra suivre la même procédure de demande d' autorisation préalable et le contrat de travail devra être soumis au visa du Ministère chargé du travail.

Scolarité :
L'éducation primaire est gratuite et officiellement obligatoire pour les enfants de 6 à 12 ans. Mais environ la moitié des enfants en âge scolaire ne vont pas à l'école surtout dans les zones rurales où seuls 30% des enfants sont scolarisés. Conséquence, le taux d'analphabétisme atteint 51% chez les hommes et 70% chez les femmes en 2002. Le gouvernement a lancé un vaste programme pour réduire ce taux. L'éducation et la formation constituent une priorité pour le Gouvernement qui y consacre plus de 30% du budget de l'Etat. A 13 ans, les enfants suivent l'enseignement moyen général d'une durée de 4 ans (de la 6ème à la 3ème). Ce cycle moyen accueille actuellement 20% des effectifs en provenance de l'enseignement élémentaire. A la fin du cycle moyen et pour l’accès au second cycle, l’élève doit être titulaire du BFEM( Brevet de fin d’études moyennes). L’enseignement secondaire général comprend 3 années d’études (de la seconde à la terminale). Les études sont sanctionnées par le baccalauréat. Des établissements privés existent également à tous les niveaux. L’enseignement technique est dispensé dans des lycées techniques et des écoles de formation professionnelle. Enfin, deux universités à Dakar et St Louis dispensent un enseignement supérieur. Parallèlement, de nombreuses initiatives existent (ONG et associations) pour alphabétiser les enfants non scolarisés. Les enfants de ressortissants français disposent d'une dizaine d'établissements d'enseignement français : 7 à Dakar, 1 à Thiès, St Louis et Ziguinchor référencés sur le site de l'Aefe. Adresses et renseignements utiles sur le site de l'Aefe (voir l'international de A à Z sur le site mondissimo.com).

Coût de la vie :
Différents prestataires fournissent des indices coût de vie : ORC et ECA les pionniers en Europe, Mercer, Eurocost ou Airinc mais tous s'adressent aux entreprises. ORC, par exemple, offre des informations coûts de vie avec une base 100 à partir de 44 pays de référence - dont la France - vers 300 villes d’affectation dans plus de 160 pays. Pour le particulier soucieux de s'informer, la MFE dans ses monographies donne des informations sur le coût de la vie dans les divers pays traités mais sans utiliser une base 100 pour la France. Vous pouvez également vous adresser à l'UFE ou tenter votre chance sur le web sans garantie aucune en ce cas de la façon dont sont collectées les informations et donc sur la fiabilité des indices fournis.

Recommandations Importantes :
Le "code des drogues", loi votée en 1997, prévoit de lourdes peines pour la détention, la consommation, la conduite sous l'emprise de la drogue et le trafic de stupéfiants. Divers articles du code pénal sanctionnent également lourdement les actes liés à l'homosexualité, la pédophilie, les activités pornographiques, la prostitution des mineurs ou le viol. Enfin, la conduite de véhicules en état d'ivresse est réprimée par la loi. La justice sénégalaise applique avec rigueur la loi, à l'encontre des ressortissants étrangers comme des nationaux. Voir le site du MAE sur les conseils aux voyageurs qui donne toutes informations utiles.