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Formalités d'entrée / Séjour et travail des ressortissants communautaires / Sécurité / Santé / Horaires de travail / Transport sur place / Les possibilités d'emploi / Législation du travail / Les salaires / Fiscalité / La protection sociale / Emploi du conjoint / Scolarité / Coût de la vie / Recommandations Importantes

Formalités d'entrée :
Passeport en cours de validité (3 mois minimum) obligatoire. La carte nationale d'dentité n'est pas reconnue. Aucun visa n'est exigé pour les ressortissants français pour des séjours n'excédant pas 3 mois ainsi que pour les ressortissants d'un certain nombre de pays dont l'Allemagne, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, le Japon, l'Australie. Vérifier que le passeport a été visé par les autorités de police des frontières (mention d'un numéro lors d'une première visite et cachet d'entrée) sous peine de se trouver, à son insu, en séjour illégal.

Séjour et travail des ressortissants communautaires :
Pour un séjour de plus de trois mois, une demande de carte de séjour doit être faite auprès des autorités de police du lieu de résidence dans les quinze jours qui suivent l'arrivée et impérativement avant 3 mois. L'obtention d'un titre de séjour est soumise à des garanties de ressources (attestation de travail). L'employeur devra déposer une demande d'agrément du contrat de travail et le faire viser par le Ministère de l'Emploi. Agrément généralement accordé pour une durée de 1 à 3 ans. Une demande de renouvellement doit donc être effectuée par l'employeur avant l'expiration du contrat en cours. A noter : le concubinage n'étant pas reconnu au Maroc, le conjoint non salarié ne pourra obtenir une carte de séjour auprès des autorités marocaines.

Sécurité :
Les conditions de sécurité sont assez bonnes même s'il convient de faire attention aux vols à la tire.

Santé :
Pas de vaccin obligatoire. Vaccins conseillés : hépatites A et B, typhoïde et choléra. Risque peu élevé de paludisme. La distribution d'eau potable est assurée dans toutes les grandes villes et dans certains villages, mais il est recommandé de boire de l'eau minérale. Laver soigneusement fruits et légumes. Eviter de se baigner dans les oueds et les barrages.

Horaires de travail :
Les horaires varient selon les périodes de l'année : selon les saisons mais également au moment du Ramadan. L'hiver, entreprises, banques ou administrations commencent à 8h00, font une pause le midi entre 12h00 et 14h00 et ferment vers 18h00 ou plus tard. Les horaires d'été vont généralement de 8h00 à 16h00. Pendant le Ramadan, de 9h00 à 15h00. Eviter les voyages d'affaires à cette époque. Seuls les commerçants restent ouverts entre 8h00 et 18h00 ou plus avec une pause en milieu de journée.

Transport sur place :
Réseau routier assez complet. Les routes nationales sont en bon état dans l'ensemble et relient les principales villes. Le trafic y est intense. Il existe quatre tronçons d'autoroutes où la circulation est fluide. Pour le reste, les pistes peuvent laisser à désirer. Réseau de bus dense qui couvre le pays, bon marché mais parc vieillissant et pas toujours fiable. L'Office National des Chemins de Fer (ONCF) assure un service fiable et bon marché : 3 lignes principales avec 3 classes (couchettes disponibles et service de restauration). Les vols intérieurs de "Royal Air Maroc" desservent les principaux centres. L'aéroport international de Casablanca assure la plus grande partie du trafic aérien. En ville, deux sortes de taxis : les "petits taxis" identifiés par leur couleur selon les villes et qui opèrent en ville uniquement et les "grand taxis" à 6 places à utiliser sur de plus grandes distances (plus confortables que les bus).

Les possibilités d'emploi :
L'agriculture est toujours le secteur majeur de l'économie marocaine et 45% de la population vit encore en milieu rural. Le secteur agricole représente, selon les années, de 12 à 20% du PIB total, les résultats étant fortement tributaires des pluies. La forte sécheresse des années 1999/2000 en faisant chuter lourdement le PIB agricole, avait entraîné la stagnation de l'ensemble de l'économie marocaine. Le développement économique du Royaume est une priorité pour le gouvernement qui s'est engagé sur la voie des privatisations, souhaite réduire la dette extérieure, attirer les investisseurs pour créer des emplois pour les jeunes qui arrivent sur le marché du travail et doit se préparer à l'ouverture des frontières avec la signature de l'accord d'association en mars 2000 avec l'Union Européenne qui doit déboucher sur l'instauration d'une zone de libre-échange pour les produits industriels à l'horizon 2012 et entraîner une remise à niveau des PME/PMI marocaines. Lentement, la part du PIB auxquels l'industrie et les services contribuent, augmente régulièrement. Les télécommunications largement privatisées et le tourisme y contribuent. Des réformes des marchés financiers ont été engagés avec succés. Mais 19% de la population vit encore sous le niveau de pauvreté. Les postes à pouvoir sont des postes à hautes responsabilités car la main d'oeuvre est disponible localement. Plus de 500 entreprises françaises sont en activité sur le territoire marocain.

Législation du travail :
Le droit du travail marocain repose sur des lois éparses et hétérogènes appelées "Dahir". Un projet de Code du Travail est en discussion mais son adoption rencontre de nombreuses oppositions. Le contrat de travail est régi par le Dahir sur le "Code des obligations et des contrats" et dans une moindre mesure par les conventions collectives. La durée du travail ne peut excéder 8 heures par jour et 48 heures par semaine. Les congés annuels payés sont d'un jour et demi ouvrable par mois et de 13 jours fériés, chômés et payés. Faible taux de syndicalisation : 5 %.

Les salaires :
Le coût de la main d'oeuvre reste très compétitif même si la loi établit des minimums garantis selon le secteur d'activité, établi par un texte réglementaire, en fonction du coût de la vie. Le SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti) pour les ouvriers et employés des secteurs de l'industrie, du commerce et des professions libérales est de 1.826,24 MAD/mois (8,78 MAD/heure ou 77,09 MAD/jour) en 2001 et le SMAG ((le Salaire Minimum Agricole Garanti) journalier s'élèvait à 41 Dirhams par jour depuis le 1er juillet 2000.

Fiscalité :
L' impôt sur le revenu, dénommé Impôt Général sur le revenu (IGR), est prélevé à la source par l'employeur avec régularisation en fin d'année fiscale (calendaire). La notion de "foyer fiscal" n'existe pas au Maroc. Chaque personne majeure ou mineure est imposable sur ses propres revenus et elle doit en faire la déclaration à titre personnel. Le revenu imposable correspond au salaire brut auquel s'ajoutent les avantages en nature et sur lequel certaines déductions s'appliquent (cotisations sociales et frais professionnels). Des crédits d'impôt sont accordés selon la situation de famille : 180 MAD par personne à charge (conjoint au foyer, enfants à charge). L'équivalent du quotient familial français n'existe pas. Les résidents fiscaux paient l'impôt sur leurs revenus mondiaux, les non-résidents fiscaux ne sont imposés que sur leurs revenus de source marocaine. Un barême progressif est appliqué sur les cinq tranches de revenus et va de 0% pour les revenus jusqu'à 20.000 MAD à 44% au-delà de 60.000 MAD avec des taux intermédiaires de 13% (de 20.001 à 24.000 MAD), 21% (de 24.001 à 36.000MAD), et 35% (de 36.001 à 60.000 MAD)(2003). Une convention fiscale a été signée le 29 mai 1970 entre la France et le Maroc pour éviter les doubles impositions en matière d'impôts sur le revenu. Cette convention répartit entre les deux états le droit d'imposer leurs résidents pour chaque type de revenus.

La protection sociale :
Un seul organisme est en charge de la protection sociale : la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Y sont assujettis à titre obligatoire tous les salariés. L'immatriculation se fait par l'entremise de l'employeur. Une carte d'immatriculation est remise au salarié. Ce régime marocain de protection sociale assure les indemnités journalières en cas de maladie et de maternité, les allocations familiales, les pensions d'invalidité et de vieillesse et l'allocation décès. L'assurance accidents du travail et maladies professionnelles est régie par une législation spécifique. Il n'existe pas d'assurance chômage au Maroc. Depuis le 1er avril 2002, le taux global des cotisations est fixé à 20,39 % dont 16,10 % à la charge de l'employeur et 4,29 % à la charge du salarié. Les dépenses de soins et les frais médicaux sont à la charge de l'assuré. Une assurance privée est donc requise. Une convention de sécurité sociale a été signée entre la France et le Maroc le 09.07.65 (totalisation des périodes d'assurance). Seul l'expatrié au sens de la sécurité sociale française (voir définition dans le lexique) ainsi que son employeur auront l'obligation d'adhérer au régime de sécurité sociale marocain. Il est conseillé de souscrire en plus à une assurance volontaire (Cfe, mutuelle complémentaire). Le détaché continuera à être pris en charge par la sécurité sociale française selon les tarifs de base français. Là aussi, une assurance complémentaire est à envisager. Enfin, même si l'on trouve dans les grandes villes médecins généralistes et spécialistes ainsi que des cliniques adaptées à la prise en charge des pathologies les plus courantes, il est cependant recommandé de souscrire assurance assistance/rapatriement.

Emploi du conjoint :
Les opportunités d'emploi sont les mêmes pour le conjoint que pour l'expatrié, l'employeur devra obtenir l'agrément du Ministère de L'Emploi et faire valider le contrat de travail. La Chambre de commerce a un service emploi et recueille offres et demandes. L'amélioration du système éducatif marocain étant une priorité du gouvernement, il peut y avoir des ouvertures, la motivation première ne devant pas être le revenu, celui-ci étant le reflet des conditions locales.

Scolarité :
La scolarité obligatoire dure 6 ans, couvre le primaire et se caractérise par sa gratuité. Avec les 3 années d'éducation secondaire, non obligatoire, l'élève aura reçu l'éducation de base. Le lycée qui y fait suite permet l'obtention du Baccalauréat et l'accès à l'enseignement supérieur : universités, grandes écoles (8 grandes écoles d'ingénieurs) ou établissements de Formation des Cadres. Mais si en théorie, le système éducatif marocain assure une éduation de base à tous les enfants, la réalité est autre. L'un des problèmes majeurs auxquels est confronté le Maroc, est le faible taux d'alphabétisation (environ 51%). Le taux d'analphabétisme selon la Banque Mondiale atteint 37,4% des hommes et 62,8% des femmes avec de fortes disparités selon les zones (89% dans les zones rurales) (2001). Une profonde réforme du système éducatif est engagée, encouragée en cela par le profil de la pyramide des âges qui montre le caractère très jeune de la population, près de 55% de la population a moins de 25 ans. Elle vise à réduire le taux d'analphabétisme par deux d'ici 2010 et à réduire le clivage entre zones rurales et urbaines. La pauvreté affecte l'accès à l'éducation dans les campagnes, les parents préférant faire travailler les enfants afin qu'ils contribuent aux ressources familiales. Le gouvernement marocain mène ces réformes avec l'appui d'instances internationales (Banque Mondiale, UNESCO, PNUD..). Plusieurs programmes sont en cours. Les enfants de ressortissants français disposent de nombreux établissements scolaires français au Maroc, dépendant soit de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (A.E.F.E.) ou de la Mission laïque (O.S.U.I.) qui représentent plus de 18000 élèves et 845 enseignants, dans plus de 30 établissements couvrant les principales villes du Maroc à tous les niveaux d'enseignement. Adresses et renseignements utiles sur le site de l'Aefe ou celui de la Mission laïque (voir annuaire et lexique sur le site mondissimo.com).

Coût de la vie :
Différents prestataires fournissent des indices coût de vie : ORC et ECA les pionniers en Europe, Mercer, Eurocost ou Airinc mais tous s'adressent aux entreprises. ORC, par exemple, offre des informations coûts de vie avec une base 100 à partir de 44 pays de référence - dont la France - vers 300 villes d’affectation dans plus de 160 pays. Pour le particulier soucieux de s'informer, la MFE dans ses monographies donne des informations sur le coût de la vie dans les divers pays traités mais sans utiliser une base 100 pour la France. Vous pouvez également vous adresser à l'UFE ou tenter votre chance sur le web sans garantie aucune en ce cas de la façon dont sont collectées les informations et donc sur la fiabilité des indices fournis que ce soient www.muskadia.com ou www.homefair.com. Pour information, selon Muskadia.com qui publie le coût de la vie dans 150 villes du monde sur la base d'un indice 100 pour New-York (Paris : 97,9), le coût de la vie au Maroc affiche un indice de 81,3 à Casablanca au 66ème rang.

Recommandations Importantes :
Au Maroc, la détention, la consommation et la vente de drogue sont strictement interdites et sévèrement punies. Les contrôles policiers sont fréquents et rigoureux. Le MAE recommande de ne pas accepter de convoyer des lettres ou colis provenant d' "amis" rencontrés au cours de voyages. Plusieurs Français sont actuellement emprisonnés pour détention de stupéfiants soigneusement emballés et confiés par des inconnus quelque temps avant leur retour en France. CONDUITE : La vitesse est limitée à 40 km/h en ville. Si les grandes villes sont bien approvisionées en carburant, il n'en va pas de même dans les campagnes. Permis de conduire : le permis de conduire français est valable pour un séjour de moins d' un an. Si le séjour excède un an, il faut faire authentifier le permis de conduire français auprès du Service des Mines à Casablanca.