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Formalités d'entrée / Séjour et travail des ressortissants communautaires / Sécurité / Santé / Horaires de travail / Transport sur place / Les possibilités d'emploi / Législation du travail / Les salaires / Fiscalité / La protection sociale / Emploi du conjoint / Scolarité / Coût de la vie / Recommandations Importantes

Formalités d'entrée :

Passeport en cours de validité (6 mois minimum) et visa. Vous devez pouvoir justifier d'un titre de transport Aller/Retour ou de Continuation (avec visas ou permis de séjour pour le pays de retour ou de continuation si nécessaire)

A compter du 1er septembre 2004, les demandeurs de visa de court séjour devront prouver à l'appui de leur demande de visa qu'ils sont titulaires d'une assurance-voyage couvrant les frais de rapatriement pour raisons médicales et de soins médicaux et hospitaliers d'urgence.

Pour de plus amples informations, adressez-vous à l'Ambassade de l'Algérie, adresses des missions étrangères en France (sur le site de la Maison des Français de l'étranger).



Séjour et travail des ressortissants communautaires :
Pour obtenir un visa à caractère Professionnel ou Affaires, il faut produire une lettre d’invitation et d’engagement de la société invitante garantissant d’une part la prise en charge des frais de séjour du ressortissant étranger et d’autre part, son rapatriement à l’issue de son séjour en Algérie et comportant tous les renseignements concernant la personne invitée (Nom, prénom, nationalité, n° du passeport, profession, date et lieu de naissance). Pour exercer en Algérie, il faut être titulaire d'un permis de travail ou d'une autorisation temporaire de travail délivré par les inspections du travail des wilayas (provinces) concernées. Permis qui ne sera délivré que si le poste à pourvoir ne peut être pourvu par un travailleur national.

Sécurité :
- Les voyages s'effectuent normalement à Alger et dans les principales grandes villes reliées à Alger ou à la France par avion (dont Oran, Annaba, Constantine, Tlemcen, Bejaia).
- Les voyages (en avion, directement depuis la France ou via Alger) sont possibles dans le Grand sud (Tamanrasset, Djanet, Timimoun/Bechar), où le recours à une agence de voyage agréée est obligatoire, et dans la région du Mzab (Ghardaia), où le recours à une agence est conseillée.
- Les voyages par la route restent déconseillés, sauf raison professionnelle, dans l'est du pays.

Risque terroriste

Des activités terroristes subsistent principalement dans les trois Wilayas de Kabylie (Bejaia, Bouira et Tizi Ouzou), ainsi que dans la Wilaya voisine de Boumerdès. Les Wilayas du grand sud ont été depuis deux ans épargnées par le terrorisme.

La violence terroriste se manifeste sous diverses formes, parfois proche du banditisme. Cette violence frappe principalement dans les zones montagneuses, rurales et enclavées. Un important dispositif sécuritaire est déployé dans les grandes agglomérations et les villes sont globalement sécurisées.

Le nombre de victimes du terrorisme a considérablement chuté ces dernières années, même s'il demeure non négligeable. Selon un bilan établi à partir de sources de presse, environ 470 personnes ont trouvé la mort dans les dix premiers mois de 2005 (670 personnes pour toute l'année 2004), dont environ 110 civils. A comparer aux 11.400 morts enregistrés au cours de l'année 1997 qui fut la plus meurtrière.

Aucun ressortissant expatrié n'a été assassiné depuis 4 ans en Algérie. Le principal groupe terroriste encore en activité en Algérie (GSPC) a émis toutefois des menaces contre les étrangers présents en Algérie, y compris parfois contre la France et les intérêts français.

Les autorités maintiennent des dispositifs de sécurité renforcée dans les zones où résident de nombreux étrangers, ainsi que dans les lieux où se rendent un grand nombre de voyageurs étrangers (grands hôtels, zones de circuits touristiques du grand sud algérien notamment).

Une augmentation de la délinquance et de la petite criminalité, notamment des vols avec violence, est à signaler dans la plupart des grandes villes.

Compte tenu d'une circulation automobile intense, la plus grande prudence est recommandée en ville et sur les routes.

Conseils élémentaires de sécurité pour touristes, hommes d'affaires et expatriés

Les voyages touristiques individuels, impliquant des déplacements par la route en dehors des grandes villes demeurent déconseillés en Algérie. Les déplacements touristiques dans le grand sud algérien (région où plusieurs groupes de touristes européens avaient été enlevés en 2003), sans un guide accompagnateur algérien, agréé par le ministère du Tourisme, sont interdits par les autorités algériennes. Les voyageurs dans cette région doivent donc impérativement faire appel à des agences de voyages agréées, seules à connaître le terrain, à maîtriser les techniques de survie en zone désertique et à disposer de matériels adaptés et éprouvés. Les circuits proposés par ces agences sont connus et autorisés par les forces de l'ordre, avec lesquelles elles sont en liaison permanente. En fonction de la situation sécuritaire, certains secteurs peuvent être interdits à la circulation.

Dans le cas d'un voyage d'affaires ou d'étude, il convient de s'assurer concrètement que l'organisme ou la société hôte a prévu un accompagnement ou une protection le cas échéant. Il est d'usage que toute personne ou groupe invité par une institution publique algérienne bénéficie d'un accompagnement. Dans tous les cas, il est avisé de se déplacer accompagné d'une personne de confiance connaissant les lieux.

Hors agglomération, respecter les règles de sécurité imposées par les partenaires algériens pour les déplacements (escortes le cas échéant).

En ville, éviter les attroupements.

Pour les personnes expatriées ou effectuant des séjours réguliers en Algérie, il est conseillé d'éviter de prendre des habitudes dans les déplacements (varier les trajets et les horaires).

Arrivée

Pour de nombreux voyageurs, l'arrivée s'effectue par l'aéroport Houari Boumediene d'Alger. Compte tenu des abords parfois encombrés des accès à l'aéroport, il est vivement recommandé de signaler son arrivée de manière à être accueilli. Dans l'hypothèse où le voyageur ne peut être attendu, il est conseillé de réserver à l'avance une voiture de location avec chauffeur ou de prendre un taxi. Des adresses de loueurs sûrs peuvent être fournies par les hôtels ou l'Office National du Tourisme (ONT) et les agences de voyage. Les mêmes précautions valent pour les autres aéroports d'accès.

Hébergement

Il est recommandé de séjourner dans des hôtels sécurisés dont les accès sont filtrés :
- Alger : El Djazair (ex Saint-Georges), Aurassi, Sofitel, Hilton, Mercure, Sheraton (éloigné de la ville mais situé au bord de la mer), Dar Diaf, Albert 1 er , à titre d'exemples.
- Oran : Sheraton, Phoenix, El Mouahidine, Bel Air
- Constantine : Cirta, Panoramic
- Annaba : Seybouse
- Bejaia: Le Cristal
- Tlemcen: Les Zianides

Il est suggéré, à l'arrivée, de se faire préciser les consignes de sécurité et de conserver les clés sur soi. En dehors des hôtels sécurisés, il existe dans les villes des restaurants où l'on peut se rendre: se renseigner localement.

Source (MAE)



Santé :
Aucune vaccination n'est exigée pour les voyageurs venant de France métropolitaine. Vaccination contre la typhoïde et les hépatites A et B recommandées. Eviter de boire l'eau du robinet et boire de l'eau minérale. Laver soigneusement fruits et légumes.

Horaires de travail :
Tout est fermé le jeudi après-midi et le vendredi. Les administrations ouvrent du samedi au mercredi de 8h à 12 et de 14h à 17h30 et le jeudi de 8h à 12. Les banques sont ouvertes du dimanche au jeudi de 9h à 15h30. Les entreprises du samedi au mardi de 8h à 12h et de 13hà 17H, le mercredi de 8h à 12 et de 13h à 16H. Enfin, les commerces sont ouverts du samedi au mercredi de 8h à 12h30 et de 14h30 à 18h et le jeudi de 8h à 13h.

Transport sur place :
Liaisons aériennes assurées entre les grandes villes.le jeudi aprèsTransport aérien : Le réseau des lignes intérieures est dense et peu coûteux. Le surbooking est fréquent. Pour tout déplacement à l'intérieur du pays, préférer systématiquement l'avion à l'automobile ou au train pour des raisons de sécurité. Le réseau ferroviaire est gérée par la Société Nationale des Transports Ferroviaires (SNTF) et relie tous les jours les grandes villes du nord. Service quotidien pour le réseau au sud en 2ème classe seulement. Le Transmaghreb relie quotidiennement Tunis à Alger et ORAN. A noter: le transport ferroviaire est très lent. Le réseau routier est généralement en bon état mais les véhicules traversant le désert doivent être en bonne condition méchanique. Pas de facilités en cas de panne. De même, prévoir eau, essence et nourriture. Un service de bus longues distances géré par la SNTV et Altour couvre les principales destinations. Des taxis et des taxis-collectifs sont disponibles dans les centre-villes, reconnaissables par leur couleur.

Les possibilités d'emploi :
Même si l'inflation a été ramenée de 30% en 1995 à 1,9% en 2005 et si les finances publiques avec l’aide des institutions financières internationales connaissent une embellie, les conditions de vie de la population ne se sont pas améliorées. Le gouvernement algérien peine à mettre en oeuvre les trois objectifs prioritaires fixés : la réforme des modalités de gestion du secteur public toujours prépondérant mais souffrant de nombreux dysfonctionnements, la modernisation du système bancaire et la rationalisation du processus de privatisations. L'Algérie a signé en 2001 l'accord d'association avec l'Union Européenne qui, à terme, devrait permettre l'instauration progressive d'une zone de libre-échange pour les produits industriels. Mais l'Algérie ne parvient pas à diversifier ses ressources et reste très largement dépendante de la production d'hydrocarbures. En outre, les réformes économiques indispensables au développement du pays et à la résorption d'un chômage important (17.1% Est 2005) tardent à être mises en oeuvre. Total reste le premier investisseur français en Algérie et - hors hydrocarbures -quelques 60 filiales d'entreprises françaises opèrent et emploient 6000 personnes. Les possibilités d'emploi sont très limitées pour les étrangers, les postes étant réservés en priorité aux nationaux et l'employeur ayant l'obligation d'obtenir l'agrément du Ministère de l'Emploi. La Chambre Française de Commerce et d'Industrie en Algérie gère un Service Emploi (voir adresses utiles).

Législation du travail :
Le travail est réglementé par des textes législatifs et par les conventions collectives et la négociation individuelle qui viennent les compléter. Le contrat de travail, réputé conclu pour une durée indéterminée sauf s'il en est disposé autrement par écrit (art.11), est encadré par la loi. La durée légale hebdomadaire du temps de travail est de 40 h réparties au minimum sur cinq jours ouvrables, le vendredi étant le jour de repos normal. Le droit au congé annuel repose sur le travail effectué au cours d'une période annuelle de référence qui s'étend du 1er juillet de l'année précédente au 30 juin de l'année de congé(art 42). Le congé rémunéré est calculé à raison de deux jours et demi par mois de travail sans que la durée globale ne puisse excéder trente jours calendaires par année de travail(art.41).

Les salaires :
La rémunération des travailleurs est déterminée soit par un accord entre les parties, soit selon la convention collective dans le respect du Salaire National Minimum Garanti (SNMG) fixé à 10000 DA/mois. Face à la paupérisation de la population et à la dégradation des conditions de vie, les syndicats demandent activement son relèvement à 20.000DA/mois.

Fiscalité :
L' impôt sur le revenu, dénommé Impôt sur le revenu global (IRG), est dû le 1er janvier sur les revenus de l'année précédente. Le revenu imposable correspond au salaire brut auquel s'ajoutent les avantages en nature (montant évalué ou réel) et sur lequel certaines déductions s'appliquent (cotisations sociales et frais professionnels). Un abattement s'applique selon la situation de famille (célibataire, marié, enfants à charge). L'équivalent du quotient familial français n'existe pas. Les résidents fiscaux paient l'impôt sur leurs revenus mondiaux, les non-résidents fiscaux ne sont imposés que sur leurs revenus de source algérienne. Un barême progressif est appliqué sur les six tranches de revenus. Barème de l'impôt 2003 : de 0 à 60.000 DA : 0% - de 60.000 à 180.000 DA : 10% - de 180.000 à 360.000 DA : 20% - de 360.000 à 1.080.000 DA : 30% - de 1.080.000 à 3.240.000 DA: 35% - au-delà de 3.240.000 : 40%. Une convention entre le gouvernement de la République Française et le gouvernement de la République Algérienne Démocratique et Populaire en vue d'éviter les doubles impositions et d'établir des règles d'assistance réciproque en matière d'impôt sur le revenu, d'impôts sur les successions avait été signée à Alger le 17 mai 1982 et était entrée en vigueur le 1er février 1984. Une nouvelle convention a été signée qui est entrée en vigueur le 01/12/2002

La protection sociale :
Deux caisses nationales, la CNAS (Caisse Nationale d'Assurances Sociales des travailleurs salariés) et la CNR (Caisse Nationale de Retraite), sont placées sous la tutelle du Ministre chargé de la sécurité sociale. Dans chaque Wilaya, la CNAS et la CNR disposent chacune d'une structure dénommée "Agence de Wilaya" qui fonctionne comme une annexe de la caisse nationale concernée. Le régime de protection sociale algérien comprend : - les assurances sociales qui couvrent la maladie, la maternité, l'invalidité et le décès, - la retraite, - les accidents du travail et les maladies professionnelles, - les prestations familiales prises en charge par l'Etat, - l'assurance chômage, - la retraite anticipée. Le Salaire National Minimum Garanti (SNMG) sert de référence aux montants minimum des cotisations et aux prestations de sécurité sociale. La nouvelle assiette de cotisation pour l'assurance vieillesse ne peut pas être inférieure à 96 000 DA par an. (source : CLEISS) La cotisation employeur est de 24,5 % et celle de l'employé de 7,5 %. L'hôpital, gratuit jusqu'à présent, va devenir payant pour tous. Une Convention générale de sécurité sociale entre la France et la république populaire d'Algérie est en vigueur depuis 1982 et contient des dispositions de coordination pour toutes les branches d'assurance. Le salarié détaché continuera à être pris en charge par la sécurité sociale française selon les tarifs de base français pendant 3 ans tant qu'il dépend d'un employeur français. Dans ce cas, aucune cotisation n'est due en Algérie au titre du personnel français détaché. Le salarié expatrié sera soumis aux cotisations algériennes et bénéficie des prestations sociales algériennes. Il est conseillé de souscrire en plus une assurance volontaire (Cfe, mutuelle complémentaire) ainsi qu'une assurance assistance/rapatriement.

Emploi du conjoint :
Les opportunités d'emploi sont les mêmes pour le conjoint que pour l'expatrié, le salarié devant obtenir un permis de travail ou une autorisation temporaire de travail délivré par les inspections du travail des wilayas (provinces) concernées. Permis qui ne sera délivré que si le poste à pourvoir ne peut être pourvu par un travailleur national. La Chambre de commerce a un service emploi et recueille offres et demandes.

Scolarité :
Il est à noter que malgrè les violences qui ont endeuillé l’Algérie cette dernière décennie, les élèves algériens et leurs professeurs n’ont jamais renoncé à leur scolarité. Le taux d'alphabétisme en est la preuve. Le taux d’alphabètes dans la tranche 15-24 ans est de l’ordre de 90,1%. Chez les femmes, il est estimé à 86,1% alors que chez hommes il est d’environ 94,1%. On note de fortes disparités selon les wilayas, les régions rurales du sud étant moins bien loties en infrastructures pédagogiques et les distances à parcourir rendant la scolarisation plus difficile. De grands efforts de scolarisation ont été entrepris par l’Etat. La scolarité est obligatoire et gratuite de 6 à 16 ans révolus, période qui correspond à la durée de l'enseignement fondamental qui regroupe l’ex enseignement primaire et moyen et est organisé en trois cycles de 3 ans chacun à laquelle est ajoutée une année de redoublement. Le taux brut de scolarisation au niveau des deux premiers cycles de l’enseignement fondamental (enseignement élémentaire) est estimé à plus de 96%. Ces 3 cycles mènent au Brevet d’Enseignement Fondamental (B.E.F). Les langues étrangères dont le français sont enseignées à partir du 2eme cycle d’enseignement fondamental, c’est à dire à partir de la quatrième année, l'enseignement se faisant dorénavant en arabe jusque là. Cette arabisation forcée n'ayant pas été sans problèmes. 1 331 établissements secondaires, dont 254 lycées techniciens et 162 lycées polyvalents (enseignement général et enseignement technique) sont recensés pour l'année scolaire 2002-2003. Aucun établissement français n'est référencé que ce soit sur le site de l'Aefe ou celui de la mission laique française.

Coût de la vie :
Différents prestataires fournissent des indices coût de vie : ORC et ECA les pionniers en Europe, Mercer, Eurocost ou Airinc mais tous s'adressent aux entreprises. ORC, par exemple, offre des informations coûts de vie avec une base 100 à partir de 44 pays de référence - dont la France - vers 300 villes d’affectation dans plus de 160 pays. Pour le particulier soucieux de s'informer, la MFE dans ses monographies donne des informations sur le coût de la vie dans les divers pays traités mais sans utiliser une base 100 pour la France. Vous pouvez également vous adresser à l'UFE ou tenter votre chance sur le web sans garantie aucune en ce cas de la façon dont sont collectées les informations et donc sur la fiabilité des indices fournis que ce soient www.muskadia.com ou www.homefair.com. Pour information, selon Muskadia.com qui publie le coût de la vie dans 150 villes du monde sur la base d'un indice 100 pour New-York (Paris : 97,9), le coût de la vie en Algérie affiche un indice de 59,2 à Alger au 136ème rang.

Recommandations Importantes :
Se déplacer avec ses papiers d’identité.

Des grandes compagnies d’assurance personnelle et de rapatriement assurent les déplacements en Algérie. Il est recommandé avant le départ de vérifier que l’assurance contractée assure effectivement une couverture pour ce pays.

Avant tout déplacement professionnel, consultez le site du MAE : conseils au voyageurs sur www.france.diplomatie.fr