Sophie et le Tango Argentin

Premièrement, déjà toute petite, j'ai toujours été passionnée de danse.
En fait, j'ai toujours rêvé d'être danseuse. Mais jamais, je n'aurais pu imaginer qu'un jour je réaliserai ma passion.
Au contraire, j'ai été infirmière pendant 8 ans à l'Assistance Publique. Pendant cette période, je passais mon temps à danser : le rock, la salsa et un jour le Tango.
J'ai alors décidé de venir à Buenos Aires pour rencontrer le vrai tango Argentin. Je n'y ai pas simplement rencontré le Tango, l'Amour m'attendait aussi.
Je suis donc revenue, et rerevenue et je suis restée en février 2005. Je dois préciser que l’Amour avec un grand A, je pensais qu’il était réservé aux contes de fées.

Donc, j'ai commencé par apprendre l'espagnol à l'université, 4 mois.
Et ensuite, j'ai crée des circuits pour les touristes qui désirent danser le Tango. Au jour d'aujourd'hui, je travaille avec plusieurs agences de voyage.
Mais le but final n'est pas complétement atteint... Je suis en train de prendre des cours de Tango dans l’objectif de devenir professeur à mon tour.
Le rêve devient réalité...

Deuxièment, il est important de souligner que la migration est très difficile.
La première année est la plus difficile (pour moi), loin de ma famille, mes amis et ma culture. Heureusement Daniel, mon futur mari, m’a beaucoup soutenu dans cette épreuve.

De plus, les argentins ont une grande admiration pour les français ce qui a facilité mon intégration.
La vie à Buenos Aires est très semblable de la vie que j’avais à Paris. Je vais au musée, au théâtre, au cinéma... Et biensûr, je danse.

En fait, les salaires sont très bas, mais la vie est peu chère. La seule grande différence est que je n’ai plus aucun pouvoir d’achat à l’étranger. Pour moi, aller en France coute une fortune... Mais les argentins sont des personnes qui vont toujours de l’avant. Et l’économie du pays est en pleine croissance. A suivre...

Pour conclure, si je dois faire passer un message... Ce serait que nous n’avons qu’une seule vie. Il faut la vivre tout au moins vivre ses rêves...

Sophie Guillouche.
Le 28 mars 2006.